Souvenirs de la première parade
Après une longue et pénible préparation ( … mais tellement riche et rock’n’roll), le Andy Kaufman Day a vu la nuit et puis il a vu le jour, et il n’a connu que le week-end, le chanceux, et quel week-end !
Le chanceux… Pour contextualiser, ces jours de chance, furent la première de Parade !, un festival (et oui !) consacré à l’art dans tout ce qu’il a de vivant, sous le patronage d’un grand mort (Kaufman) – de la performance mais surtout de l’ici et maintenant, et plein d’artistes et d’étudiants en art, de la musique, des installations, des (mauvais) canulars et des (bon) mots et cetera. Toute ces festivités eurent lieu à la Production Autre, l’appartement mais surtout la galerie du galeriste mais pas moins peintre, Stéphane Talbot.
Je ne dis pas qu’il n’aura pas fallu passer par toute ces réunions, ces récoltes laborieuses et ces ascenseurs émotionnels – à ce propos merci à PiedNu pour le matériel, à la Production Autre pour la carte blanche, aux artistes bien sûr et au fantôme d’Andy Kaufman. Je ne dis pas, mais retenons plutôt que l’alambic a fini par péter et que cette parade performative restera dans nos têtes décoiffées, retenons qu’avant que les cheveux retombent Parade! will be back.
Au programme, un samedi où Kaufman était parmi nous sous les traits de Dionysos, et où de coupures en rappels, de dérapages en parades, nous avons vu les brûlures de l’alcool et d’un Nutella qui restera sur toutes les lèvres, consumer l’appartement pour laisser la galerie, puis la galerie pour laisser juste la nuit et sa parade inoubliable.
Au programme donc, un dimanche où l’appartement sous les traits d’un Kaufman phénix est redevenu ce qu’il est, et où nous avons vu l’ambiance re(naître de ses/des)cendre(s), encore(s) fumante(s) de la pluie d’entre deux mais radoucie(s) par une lumière dominicale et l’impression silencieuse et calme que nous offre la fin d’un cortège.
Demandez le programme !
En attendant ce retour, Parade ! The Andy Kaufman Day c’est aussi une édition, un double DVD et son livret. De là, le geste commerçant qui nous manque parfois tant il tend à être commercial.
Je ne manquerai pas, cette fois, de vous inciter à faire le nécessaire pour vous procurer cette édition, fait main et à tirage limité. C’est-à-dire à nous contacter pour découvrir le travail des artistes et du public, qui nous ont offert un bon moment tapissé d’/des é/toiles de Rodolphe Mabille qui justement exposait à ce moment là. Et peut-être à vous procurer ce DVD (avant qu’il n’y en ai plus… allez!).
